J’ai dû entendre parler de la PirateBox en juin 2012 au détour d’un e-mail. Ce n’est qu’au printemps 2013 que j’ai finalement commandé de quoi m’amuser un peu !
C’est quoi une PirateBox ?
Selon le site du créateur du projet David Darts, une PirateBox c’est :
PirateBox is a self-contained mobile communication and file sharing device. Simply turn it on to transform any space into a free and open communications and file sharing network.
Le principe est simple à la mode faites-le vous-même (Do it yourself - DIT) :
- prenez un routeur WiFi 3G bon marché (par exemple le TPLink MR3020)
- remplacez le système d’exploitation par une distribution Gnu/Linux spécialisée pour les routeurs (OpenWrt)
- installez les scripts de personnalisation du routeur qui transformera l’objet en PirateBox.
Ainsi, un dispositif PirateBox diffuse un signal WiFi captif, non connecté à Internet, anonyme, et qui offre un espace de partage de fichiers (téléversement et téléchargement), un chat, voire même un forum.
Il faut associer le mot pirate au mouvement des radios libres/pirates. Ici rien d’illégal, même si c’est un peu provocateur !
Et une BiblioBox ?
Un fork nommé LibraryBox est très actif, surtout depuis la réussite de la campagne de financement participatif qui a eu lieu en juillet 2013. En France, le mouvement des PirateBox en médiathèque n’est pas en reste, vous pouvez retrouver le groupe Facebook des BiblioBox.
La principale différence entre une PirateBox et une LibraryBox, c’est la désactivation du téléversement de fichiers. Ici seul le propriétaire de la box décide du contenu qui sera mis en partage. D’où l’adoption par les médiathèques afin d’y mettre du contenu sous licence libre ou de domaine public.
Le 24 février dernier, sortait la première version bêta v2, qui facilite grandement l’installation. C’est presque trop simple, le DIY à la portée de tous :)
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