Je commence une série de billets pour vous présenter le pourquoi du comment de l’atelier Vous êtes libre ce soir. À la question, c’est quoi le principe de l’atelier du libre, j’ai bien une réponse, mais elle risque d’être un peu longue. Alors c’est un prétexte pour faire connaissance et publier ces premiers billets.

RERS

Un RERS, c’est un Réseau d’Échanges Réciproques de Savoirs [1]. J’ai découvert ce mouvement avec l’association La Ruche aux Savoirs en septembre 2004, lorsque j’étais encore en Touraine.

Le principe : les adhérents formulent des demandes et offres, une médiation s’organise pour répondre à la demande. L’occasion de définir les modalités de l’échange (périodicité, coût, adhérents concernés, etc..).
Il n’y a pas de monnaie d’échange : la monnaie, c’est le savoir. [2] Du coup, la gratuité est souvent de mise, car il ne doit pas y avoir d’obstacle à l’apprentissage. Si on organise un atelier cuisine, on donne l’euro symbolique, on se cotise, ou l’association prend en charge le solde si besoin.

J’ai ainsi d’abord était simple membre de La Ruche aux Savoirs, avant de m’engager un peu plus et d’assurer le poste de trésorier puis président pendant 2 ans.
Et puis une opportunité professionnelle m’a fait quitter la Touraine. Le temps de reprendre mes marques, me voilà aujourd’hui bénévole pour le Relais 59 à l’@nnexe.

Mais alors le libre dans tout ça ?

Savoir cuire un œuf ou parler italien c’est bien beau, mais le libre dans cette histoire ? La suite sera à lire dans un prochain billet.

En attendant, je vous invite à écouter le podcast ci-dessous [3] (en annexe du billet) que j’ai enregistré en 2007 lors de la première saison de Vous êtes libre ce soir. Entretien avec Bernadette Arnaud, alors présidente de La Ruche aux Savoirs.

Notes

[1] Consultez la fiche Wikipédia sur les RERS

[2] à la différence d’un SEL qui aura une unité de mesure pour quantifier les échanges.

[3] Ça fait drôle de réécouter cet enregistrement ! Le jeu, compter le nombre de fois ou je dis effectivement.. ou finalement !